Quelques conseils pour négocier sa rémunération de stage
En France, actuellement, lorsque l’on fait un stage conventionné de deux mois consécutifs au sein de la même entreprise, cette dernière doit en principe offrir une rémunération de 436,05€ minimum pour 35 heures travaillées (source). Les stages de plus de deux mois s’intègrent la plupart du temps dans des formations de Bac + 3 et plus. Bien souvent, quand on est étudiant et à la recherche d’un stage, on n’est pas réellement en position de force pour espérer avoir une meilleure rémunération que le minimum proposé. On est déjà bien content d’avoir un stage, alors il ne faut pas trop rêver pour avoir plus. Et pourtant, il existe certaines astuces qui vous permettront de négocier votre rémunération de stage.
1 / Cherchez un stage qui correspond à votre profil
La plus grande erreur est de postuler partout dans l’espoir d’avoir un stage. Il est préférable de cibler quelques entreprises avec des offres vraiment adaptées à votre profil. De cette façon, vous pourrez vous épanouir dans votre travail, vous êtes sûr d’avoir les qualités requises pour le poste et vous pourrez ainsi appuyer cet argument lors de l’entretien d’embauche.
2 / Mettez en avant votre valeur
N’hésitez pas à exposer vos différentes expériences dans des projets personnels et professionnels. Ainsi, vous montrerez au recruteur que vous êtes à même de réaliser sans problème les missions qu’il souhaite confier au futur stagiaire.
3 / Ne croyez pas tout ce qu’on vous raconte
Lorsque le sujet de la gratification sera abordé, il se peut que l’employeur vous dise « nous n’avons pas les moyens et ne pouvons vous offrir que le minimum légal ». Une entreprise qui tient un tel discours est une entreprise qui est souvent mal gérée et qui risque de mettre la clé sous la porte prochainement. N’hésitez pas à refuser de faire votre stage dans une telle entreprise.
4 / Sortez les bons arguments
Lors de la négociation de salaire, ne sortez que les bons arguments. Ne sortez pas d’arguments débiles du genre « c’est la crise », « mon pouvoir d’achat est en baisse », « je suis dans le rouge », etc. Votre recruteur n’en a strictement rien à faire ! Utilisez uniquement des arguments pertinents. Dans mon cas, lors de mon stage de fin d’études, je me suis renseigné sur les rémunérations proposées en moyenne pour ce type de poste. J’ai vu, que ça tournait autour de 600 à 700 euros en moyenne.
Au moment où mon recruteur s’est mis à me parler de la rémunération au minimum, je lui avais évoqué les arguments suivants :
- J’estime que ce n’est pas adapté par rapport à mon profil et ce que je vais apporter à l’entreprise dans le cadre de ce stage;
- Dans le secteur, la moyenne est entre 600 et 700 euros bruts (conversion du brut au net ici);
- J’ai passé différents entretiens avec des rémunérations qui allaient jusqu’à 1 200 euros nets;
- J’ai déjà une proposition ferme à 900 euros dans une autre entreprise qui attend ma réponse.
L’employeur voyait donc que s’il restait sur sa position à 400 euros, je n’aurais surement pas fait mon stage chez lui. S’il voulait que je travaille chez lui, il devait donc faire un effort au niveau de la rémunération. C’est ainsi, qu’il est monté à 800 euros qu’il m’a proposé dès le lendemain par mail. Au final, j’ai fait mon stage dans cette entreprise bien qu’elle me proposait 100 euros de moins qu’une autre, car le contenu de la mission était plus intéressant, mais aussi parce que le patron me paraissait plus sérieux que l’entreprise à 900 euros.
Si vous avez d’autres astuces, n’hésitez pas à les partager en commentaire un peu plus bas !